partir du grand prix de Belgique,
qui se courra après
la publication de ce numéro,
la France comptera donc un deuxième
pilote titulaire en formule 1.
Nous avions déjà eu l’occasion de vous
présenter les multiples talents du jeune
Esteban Ocon, 19 ans, et nous ne pouvons
qu’applaudir à cette nomination.
Une chance inespérée pour ce protégé de
la filière Mercedes, convoité également
par Renault ? Incontestablement.
Mais qui s’accompagne de nombreux
défis.
D’abord, il est nommé dans une
écurie abonnée au fond de la grille.
Même si devenir pilote officiel de
formule 1 constituait le rêve de ce garçon,
il va devoir ronger son frein en queue de
peloton et passer beaucoup de temps
à regarder ses rétroviseurs, en prenant
soin de ne pas gêner ceux qui jouent
« dans la cour des grands ». Tout en
espérant faire parler de lui en bien.
Pas simple. Autre souci : il débarque en
cours de saison, et va devoir tout
apprendre dès son premier grand prix.
Le fonctionnement de sa monoplace,
la complexité des procédures,
l’organisation de son écurie, la
communication avec un nouvel ingénieur,
alors que le team est déjà rôdé. Sans lui.
Enfin et surtout : puisqu’il ne peut espérer
briller aux avant-postes, sa mission
principale sera de se comparer
favorablement à son équipier. Et de
le battre le plus souvent possible.
Là, les choses se compliquent encore.
Car Pascal Wehrlein n’est pas un
anonyme pilote payant, arrivé dans
le baquet de la Manor avec une valise de
dollars. Il y a été installé par Mercedes
qui voit en lui un espoir à choyer.
L’Allemand n’a d’ailleurs pas manqué
de justifier ce choix en décrochant, à la
régulière, une remarquable dixième place
en Autriche. C’est donc face à cette étoile
montante que devra s’étalonner le jeune
Français qui, en dépit d’un titre en GP3,
a encore tout à prouver. Aussi, face
à cette montagne de défis qui s’offrent
à lui, le public français devra savoir
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