vendredi 16 septembre 2016

voiture france

se montrer indulgent et patient. Tout en rêvant secrètement d’un exploit imprévu… Il y a fort à parier que les fans de notre pays vont subitement se prendre de passion pour la modeste écurie Manor ! Quillan IL EN FAUT PEU POUR ÊTRE HEUREUX > Je crois vous avoir déjà parlé de ma Fiat Barchetta de 1996. Maintenant, je vais vous raconter mes vacances. Désolé… En résumé : 4 500 km en trois semaines de pur bonheur dans les Pyrénées et le Sud-Ouest de la France. L’occasion rêvée de rappeler que le plaisir automobile peut tenir à des recettes simples. Pas de toit, pour profiter du paysage sans entraves, des parfums de la montagne, des variations de température. Et aussi, hélas, pour mieux sentir se rapprocher, à des centaines de mètres devant, le camping-car diesel fumant que l’on va devoir doubler. Sa réelle légèreté (1 060 kg) permet de s’amuser avec seulement 130 ch. Et son coffre suffit pour passer trois semaines à deux, à condition d’un peu d’organisation… et de quelques négociations. Bon, je passe pudiquement sous silence la rigidité de chamallow trop cuit de ma petite Fiat, que ses 20 ans d’âge peuvent aider à excuser

Mais même pour une machine aussi modeste, les têtes se tournent et les pouces se lèvent. J’ai suivi pendant quelques kilomètres un nouveau Boxster 718. Par contraste avec ma monture, il m’a semblé énorme sur la route. Mais entre 4 cylindres, désormais, on fait partie de la même famille, non ? Mid Ohio RETOUR GAGNANT > Même avant les J.O. de Rio, le soleil ne se couche jamais sur les exploits des sportifs français. Pour preuve, après l’incroyable doublé de Romain Dumas, enchaînant les victoires au Mans et à Pikes Peak dans des genres bien différents, c’est au tour de Simon Pagenaud de faire briller nos couleurs aux Etats-Unis. Il vient en effet de remporter la course de Mid Ohio, en Indycar, qui le conforte en tête du championnat américain de monoplaces. Ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que la série se poursuive, Le soir, au restaurant, le hasard veut qu’un steak de taureau figure à la carte. Malgré notre insistance amusée, il avait fermement refusé de s’adonner à ce qui, sans doute, s’apparentait pour lui à une forme de cannibalisme ! Mais n’avait pas cessé, pour autant, de nous régaler car il reste encore quatre épreuves jusqu’à la fin de la saison. Et la plus sérieuse concurrence vient de son propre équipier chez Penske, Will Power, qui avait enchaîné quatre victoires d’affilée avant le coup d’arrêt de cette fin juillet.

Sant’Agata Bolognese VALENTINO ROI DU SON > Longtemps resté un technicien de l’ombre, Valentino Balboni, ancien metteur au point chez Lamborghini, a vu sa notoriété exploser lorsque la marque au taureau a baptisé la première Gallardo deux roues motrices de son nom. Tout jeune retraité, il en avait alors été particulièrement ému. Mais visiblement, bien qu’il soit aujourd’hui sollicité dans le monde entier pour conseiller les collectionneurs de Lamborghini, sa retraite semble lui peser : voilà qu’il vient de créer une marque à ses initiales, qui a conçu un échappement apparemment très musical pour l’Aventador SV. On n’ose parler de silencieux, dans ce cas… Seulement trente pièces sont prévues, dont le coût sera évidemment copieux. Petit souvenir personnel : il y a une quinzaine d’années, dans le rôle du convoyeur de luxe, il avait accompagné Sport Auto lors d’un sujet où figurait l’une des premières Murciélago. 

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